Cet article, basé sur l’analyse d’un corpus constitué de la publication mensuelle des deux magazines qui dominent l’actualité musicale rock en France (Rock & Folk et Best) entend interroger la spécificité et la pluralité des processus médiatiques et mémoriels à l’œuvre dans l’élaboration de ces représentations en sondant les arcanes et le pouvoir d’expression de la puissance médiatique, appréhendée comme « un lieu où travaille la mémoire ». Pour ce faire, il s’efforce de saisir cette injonction au souvenir, de repérer ensuite ses formes de régularités médiatiques et ses structures, pour enfin interpréter et donner sens au travail de cette matière mémorielle.