La notion de répertoire, qui peut sembler aujourd’hui commune, ne va pas de soi dès lors qu’il s’applique aux théâtres de l’Ancien Régime, et en particulier au théâtre musical qu’est l’Académie royale de musique (Opéra de Paris). Notre article cherche à démontrer comment la constitution du répertoire obéit à des stratégies dont les finalités changent sur le temps long et, de manière plus large, comment le répertoire constitue un prisme pour saisir le fonctionnement de cette institution culturelle majeure du royaume de France.